Instituteur, militant socialiste du Bourg (Lot), Floyrac fut secrétaire de la Fédération socialiste SFIO du Lot de 1933 à 1938. Il représenta le Lot avec Auriscote au XXXe congrès socialiste national (Paris, 14-17 juillet 1933) et vota pour la motion d’unité présentée par Bracke. Dans son intervention, Floyrac souligna le succès d’un meeting organisé par les socialistes, les communistes, la CGT et la CGTU, le 1er mai 1933 à Cahors : « La Bourse du Travail était archi-pleine et une foule délirante était là pour applaudir l’unité ouvrière » mais la Fédération du Lot « disciplinée » refusa d’appeler au congrès de la salle Pleyel. « Dans notre région, l’ennemi n’est pas le communiste mais le radical » ajouta-t-il en donnant ses mandats à la motion de la « Révolution constructive ». En 1935, il était cosecrétaire avec le communiste Barrières du comité de coordination socialiste-communiste du Lot.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13026. — La Voix des Travailleurs, 1933-1934. — Notre Quercy, 1938. — Compte rendu du congrès de Paris, p. 379-380.