Militant socialiste du Rhône, Fogel y anima quelques mois un courant d’extrême gauche dont l’écho fut réduit. Au congrès national de Mulhouse (9-12 juin 1935) où s’affrontèrent la motion Lebas, circonspecte sur l’unité d’action avec le PC (2 025 mandats), la motion Zyromski-Pivert, plus favorable (777), et la motion Molinier-Rous (trotskiste, 105), Fogel soutint une motion qui se voulait plus à gauche encore et qui recueillit 83 mandats.
SOURCE : G. Lefranc, Le Mouvement socialiste sous la IIIe République, op. cit., p. 315.