Par André Balent
Militante des Jeunesses communistes de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; membre de l’Union des femmes contre la guerre.
En 1930, Mademoiselle Fons était trésorière des Jeunesses communistes de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et membre du bureau de la section locale de l’Union des femmes contre la guerre. Sa mère, Madame Fons était, selon la police, la maîtresse de Raymond Brau, ancien secrétaire de mairie communiste de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales).
Le commissaire spécial de Perpignan qualifiait Mademoiselle Fons, dans son rapport du 20 novembre 1930 de « grande et intelligente ». Elle se confond sans doute avec son Mlle Fons, militante de la Fédération postale.
Par André Balent
SOURCE : Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, versement du cabinet du préfet (13 septembre 1951), liasse 186 (« suspects », avant 1940, A à L), rapport du commissaire spécial détaché à Perpignan au préfet des Pyrénées-Orientales (20 novembre 1930), rapport du préfet au ministre de l’Intérieur (21 novembre 1930).