Par Maurice Moissonnier
Employé à Lyon, à la coopérative « L’Avenir régional », militant socialiste SFIO, L. Forestier devint, pendant la Première Guerre mondiale, l’un des militants minoritaires lyonnais. En mai 1920, il fut nommé, à la suite d’une assemblée générale du deuxième comité lyonnais pour la reprise des relations internationales — qui allait se muer en comité pour la IIIe Internationale — trésorier du premier secteur de Lyon qui regroupait les Ier, IIe, IVe, Ve arr. Dans cette organisation cohabitaient des socialistes minoritaires, des anarchistes et des syndicalistes révolutionnaires. En 1921, après la création du Parti communiste dans le Rhône, il devint secrétaire de section et fut élu le 23 janvier, suppléant au Comité directeur fédéral. Avec Laurent, il assista C. Fégy qui, en août 1921, avait organisé une « Centrale communiste d’éducation ouvrière ». Il quitta le PC à la fin de 1922 après l’exclusion pour réformisme de Cuminal* dont il avait pris la défense et à la suite du IVe congrès de l’Internationale communiste déclarant incompatible l’appartenance au PC et à la franc-maçonnerie.
Par Maurice Moissonnier
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 10 M 82. — Cri du Peuple du Sud-Est, année 1921. — J.-L. Pinol, Origine et débuts du communisme à Lyon, op. cit.