FORGET Maurice

En juin 1917, Forget était secrétaire de la Chambre syndicale des ouvriers peintres du Bâtiment de Paris. Il exerça ce mandat jusqu’en juillet 1921, date à laquelle il fut remplacé par Vigier.

En janvier 1921, cinq membres de la commission exécutive de la Fédération du Bâtiment démissionnèrent pour protester contre l’attitude du secrétaire fédéral, Chanvin, qui avait voté lors du conseil national de la CGT en novembre 1920, l’exclusion des minoritaires. En avril 1921, les cinq démissionnaires (Voir David P.*) furent remplacés par Forget, Julian, Nortier, Selinghoffe et Simon.

Lorsqu’au congrès fédéral de mai 1921, une commission exécutive provisoire minoritaire vint « épauler » le majoritaire Chanvin, Forget en fit partie. Voir Blois Jean*. Après la scission syndicale, il demeura membre suppléant de la commission exécutive de la Fédération animée par les anciens minoritaires.

En 1923, lors du congrès de la Fédération unitaire de Bâtiment, il soutint la majorité hostile au Parti communiste et il fut cosignataire de la motion Couture qui affirmait l’importance de l’indépendance du syndicalisme. Lors de l’élection du bureau fédéral, Forget obtint le nombre de voix le plus important, 128. Il forma avec Jouteau, Paraut et Épinette, qui avaient obtenu respectivement 125, 85 et 79 voix, le bureau fédéral.

Le 24 février 1924, au cours de la séance extraordinaire du IVe congrès CGTU de la Seine, il fit partie avec Antourville, Sauvage et Verdier de la commission qui avait pour mission d’établir, avec les délégués de la Fédération des Jeunesses syndicalistes, « une plate-forme de propagande et d’action » pour les Jeunes — cf. p. 261.

En 1925, il quitta, avec la majorité de la Fédération, la CGTU et participa au congrès de Lyon où la nouvelle Fédération s’orienta vers « l’autonomie provisoire ». Il fut élu membre de la commission exécutive fédérale (Voir Andrieux*).