FOSSEMAGNE Joannès, Georges

Joanès Fossemagne était le fils de Pierre-Marie Fossemagne, instituteur, et de Marie, Alexandrine Briday. Enfant d’une fratrie de quatre, son père obtint pour lui en 1911 une demie-bourse pour étudier à l’école primaire supérieure de Lyon où il réussi le concours d’entrée à l’Ecole normale d’instituteurs.

Mobilisé en janvier 1916 dans un régiment de chasseurs à pieds, il obtint deux citations sur le front en août 1917 puis en juin 1918. il fut renvoyé dans es foyers le 20 septembre 1919.

Instituteur à Saint Clément-de-Vers en 1920-1921, il fut nommé à Chaponost en 1923 puis à Lyon, 8, rue Saint-Charles, au début des années 1930 et enfin au 31, avenue du Château.

Militant du Syndicat des instituteurs dans le Rhône, Joanès Fossemagne, comme l’ensemble des militants de la Fédération de l’enseignement exclus par la CGT, passa à la CGTU mais, en 1924, fut l’un des inspirateurs de la tendance qui poussa à la scission et au passage à l’autonomie, antichambre de la réadhésion, en 1928, au Syndicat national des instituteurs confédérés.

Après la réunification de 1936, il représenta les instituteurs au conseil d’administration de la Bourse du Travail de Lyon, poste qu’il détenait déjà en 1935. Il suivit la politique préconisée par André Lavenir et subissait les influences ultra-pacifistes de Léon Émery. Il était délégué au conseil général de l’UD-CGT du Rhône pour le SNI depuis mars 1936.