FOSTIER Edmond [FOSTIER Désiré dit Edmond]

Par J. R., Mme Paulette Cavailler

Né et mort à Claye-Souilly (Seine-et-Marne) : 1er décembre 1875-14 mai 1937. Ouvrier, militant syndicaliste.

Ouvrier brossier, Edmond Fostier s’inscrivit de bonne heure au Parti socialiste et, en octobre 1909, il fut un des délégués de la Fédération socialiste de Seine-et-Marne auprès du conseil d’administration du journal Le Semeur de Seine-et-Marne. Il fonda le 20 novembre 1910 avec Eugène Crapart la coopérative « L’avenir de Claye-Souilly ».

Démobilisé en 1919, il reprit aussitôt son action syndicale en organisant les ouvriers agricoles de la région de Meaux et en constituant les syndicats agricoles de Claye, de Mitry et des environs. Il prit à cette époque la gérance de la coopérative « L’Avenir de Claye-Souilly » (épicerie-buvette).

Dès juin 1919, il fut élu membre de la commission administrative de l’Union départementale des syndicats de Seine-et-Marne et, quelques mois plus tard, délégué à la propagande. Il garda ces fonctions à l’Union départementale jusqu’en 1921 puis il passa au Parti communiste.

Élu conseiller municipal socialiste de Claye en 1908, il fut réélu en 1912 et en 1919. En 1925, candidat communiste, il échoua à quelques voix près. Il avait été, le 24 juillet 1910, candidat socialiste au conseil général, en août 1913, au conseil d’arrondissement, en avril 1914, aux élections législatives dans la 1re circonscription de Meaux.

Il géra avec sa femme la coopérative « L’Avenir de Claye-Souilly » jusqu’en 1935 mais il semble avoir abandonné la politique après son échec au conseil municipal en 1925. Aucun journal local n’a signalé son décès.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article113739, notice FOSTIER Edmond [FOSTIER Désiré dit Edmond] par J. R., Mme Paulette Cavailler, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

Par J. R., Mme Paulette Cavailler

SOURCES : Arch. Seine-et-Marne, 5 M et 10 M. — Le Semeur de Seine-et-Marne, 1909-1910. — Compte rendu du congrès de Paris. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes I, pp. 523 à 531, passim.

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