Par J.-L. Pinol
À la veille du premier conflit mondial, Fougeron était secrétaire du syndicat des limousinants et aides de Paris.
Militant syndicaliste minoritaire, il était, en 1921, secrétaire du syndicat de la maçonnerie-pierre de Paris. En juillet 1921, il fut élu membre de la commission exécutive de la Fédération du Bâtiment animée par les anciens minoritaires. Voir Blois Jean*. En 1922, il milita au syndicat unique du Bâtiment (SUB) de la Seine. Il partageait les opinions de la majorité de la Fédération unitaire du Bâtiment, c’est-à-dire la méfiance, voire l’hostilité à l’égard du Parti communiste et, à l’occasion du IXe congrès fédéral, en 1923, il s’opposa violemment à la minorité proche du Parti communiste. De vives discussions l’opposèrent à Nicolas et Teulade qui contestaient la représentativité des délégués du SUB. Au cours de ce congrès, il fut l’un des signataires de la motion Couture*. Il fut réélu à la commission exécutive fédérale (Voir Boussion*). Suivit-il la majorité lorsqu’elle rompit avec la CGTU et s’orienta vers l’autonomie provisoire ?
Se confond-il avec Fougeron Germain ?
Par J.-L. Pinol
SOURCES : Arch. Nat. F7/13651 et F7/13655. — Comptes rendus des congrès de 1921 et 1923. — Le Travailleur du Bâtiment, mars 1924.