Par R. Balland et Claude Pennetier
Né le 31 août 1899 à Paris (XIe arr.), comptable, Eugène Fournier adhéra au groupe des étudiants révolutionnaires à l’âge de dix-huit ans, puis entra au Parti socialiste en 1919. Devenu employé à Draveil (Seine-et-Oise) et domicilié à Sevran, il fut un des 294 signataires de la motion d’adhésion sans réserves à la IIIe Internationale (Comité de la IIIe Internationale et Cachin*-Frossard*), dite motion Cachin*-Frossard*, présentée au congrès national de Tours (25-30 décembre 1920). Le Parti communiste le présenta aux élections législatives dans la 4e circonscription de Pontoise (Écouen, Montmorency, Taverny) en 1928, 1932 et 1936. Les 22 et 29 avril 1928, Eugène Fournier recueillit 3 915 voix sur 27 641 inscrits et 23 969 votants au premier tour et 4 866 voix sur 23 442 au second. Son score passa les 1er et 8 mai 1932 à 4 067 voix et 3 298 (32 311 inscrits, 27 856 et 25 544 votants). Le 26 avril 1936, il obtint 6 046 voix mais fut devancé par le socialiste SFIO. Charles Thonon (6 358 sur 35 197 inscrits et 31 184 votants). Il fut aussi candidat du Parti communiste aux élections du conseil général pour le canton de Montmorency en 1931 et 1937. Fournier était membre du bureau de la Région communiste Paris-Nord à l’époque du Front populaire.
Il s’était marié le 14 mars 1925 à Paris XVIIe arr.
Par R. Balland et Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Seine-et-Oise, 2 M 30-34 et 2 M 35-38. — Le Congrès de Tours, édition critique, op. cit. — État civil de Paris XIe arr., 21 mai 1984 : pas de mention de décès.