FOURRIQUES Guillaume

Par André Balent

Guillaume Fourriques était un employé municipal de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Il adhérait au Parti socialiste SFIO.

Il fut élu membre suppléant de la CAF par le congrès fédéral du 8 septembre 1935 (parmi les autres élus, en qualité de suppléant à la CAF, il convient de noter Henri Abbadie* et Jean Canal*, Voir ces noms) et réélu par le congrès fédéral du 24 mai 1936.

En juillet 1939, il était secrétaire du syndicat CGT des employés communaux de Perpignan.

Guillaume Fourriques milita dans le mouvement syndical après l’arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain et la dissolution de la CGT (Voir aussi Berta Joseph*, Grau Adrien*). Un rapport du commissaire central au préfet daté du 21 mai 1941 le présentait comme étant « d’opinion socialiste ». Ce même rapport faisait état de sa participation, le 20 mai 1941, à une réunion du syndicat des employés municipaux. Il présida cette assemblée qui réunit soixante syndiqués et où il lut une circulaire émanant du préfet.

Par la suite, Guillaume Fourriques intégra cependant la Résistance. Sans doute, comme beaucoup de socialistes, adhéra-t-il au mouvement Libération. En novembre 1943, il participait aux activités des MUR. Le 1er novembre 1943, il fleurit, avec un autre membre des MUR, Aliès (il s’agit sans doute de Jacques Aliès*, voir ce nom), la tombe de soldats britanniques inhumés au cimetière de l’Ouest à Perpignan. Les grosses gerbes qu’ils déposèrent étaient garnies d’un ruban tricolore. Guillaume Fourriques et Aliès montèrent la garde devant elles pendant toute la journée de cette Toussaint de 1943, alors que le cimetière accueillait ce jour-là une foule importante.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article113994, notice FOURRIQUES Guillaume par André Balent, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 25 novembre 2010.

Par André Balent

SOURCES : Le Cri socialiste, hebdomadaire de la Fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales, 14 septembre 1935, 30 juin 1936. — Le Socialiste des Pyrénées-Orientales, hebdomadaire de la Fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales, juillet 1939. — Témoignage de M. Marcel Mayneris, ancien secrétaire fédéral adjoint de la SFIO (Perpignan, 10 juillet 1983). — Arch. Dép. Pyrénées-Orientales (série M non classée), rapport du commissaire central de Perpignan au préfet des Pyrénées-Orientales (21 mai 1941). — Renseignements oraux communiqués par M. Jean Larrieu, professeur au lycée François Arago (Perpignan), correspondant départemental du comité d’Histoire de la Seconde Guerre mondiale. — C. Fourquet (ancien responsable départemental des MUR et président du CDL) — Le Roussillon sous la botte nazie. Années 1940 à 1944, manuscrit inédit, Perpignan s.d. (1959) p. 53.

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