Par Antoine Olivesi
Née le 30 janvier 1900 à Saint-Galmier (Loire), ouvrière aux eaux minérales, Clotilde Freissinet, après avoir travaillé pendant onze ans aux usines de pâtes alimentaires Pol, à Marseille, où elle était déléguée ouvrière, fut licenciée après la grève du 30 novembre 1938.
En septembre 1939, elle devint secrétaire du syndicat fédéral des Travailleurs de l’Alimentation des Bouches-du-Rhône, en remplacement d’Edmond Reynaud, malade et surtout surveillé pour ses activités communistes. Elle assura l’intérim jusqu’à la dissolution du PC et de la CGT.
Nous ignorons s’il existe un lien de parenté entre Clotilde Fressinet, dont le nom, comme celui d’André Fressinet*, est parfois orthographié Freissinet, précisément avec ce dernier militant.
Sur les listes électorales de Marseille, en 1947, on trouve une Fressinet Clotilde, avec le même état civil, sans profession, demeurant 22, Bd Velten, aux Chutes-Lavies.
Elle se maria le 5 juillet 1947 avec Albert Le Bras.
Par Antoine Olivesi
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/10823, rapport du 14 novembre 1939. — État civil de Saint-Galmier, mai 1984. — Arch. ville Marseille, série K, listes électorales de 1947.