Né le 10 mai 1890 à Martailly-lès-Brancion (Saône-et-Loire) ; instituteur ; communiste puis oppositionnel.
Fils d’instituteurs, instituteur lui-même, Émile Frétiaux entra dans la vie militante à l’issue de la Première Guerre mondiale. Membre de l’ARAC, il fut, en juin 1923, censuré et déplacé d’office pour propos antipatriotiques et révolutionnaires tenus à Autun au cours d’une réunion publique. Militant syndicaliste, il devint en 1924 secrétaire du syndicat de l’enseignement laïque de Saône-et-Loire. Enfin, il adhéra au Parti communiste en 1924.
Oppositionnel (trotskyste), Émile Frétiaux militait en 1930 à la Fédération de l’Enseignement.
SOURCES : Arch. PPo. 304. — État civil de Martailly-lès-Brancion, mai 1984.