Né le 27 août 1885 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), fils d’un menuisier, Ernest Friederich, ouvrier mécanicien-tourneur, fut élu conseiller municipal socialiste de Saint-Ouen (Seine) le 30 novembre 1919, sur la liste dirigée par Émile Cordon*. Il adhéra au Parti communiste après le congrès de Tours. L’Humanité du 18 janvier 1923 annonça l’exclusion par le Comité directeur de quatre-vingt-six signataires — dont Friederich — de la déclaration du Comité de défense communiste qui s’opposait aux décisions du IVe congrès de l’Internationale communiste. Friederich rejoignit l’Union socialiste communiste avec de nombreux militants et élus de Saint-Ouen. Il conserva son siège aux scrutins des 3 mai 1925 et 12 mai 1929. Voir Alexandre Bachelet* et Gustave Lesesne*.
Marié à Lunéville (sa commune de domicile) le 28 novembre 1908, il mourut à Bouillon (Manche) le 17 septembre 1950.
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; versement 10451/76/1 ; listes électorales et nominatives. — État civil de Lunéville. — L’Humanité, 18 janvier 1923 (liste des 86 signataires de la déclaration du Comité de défense communiste).