Par Antoine Olivesi
Ce militant fut élu trésorier de la 9e section SFIO en 1921, au mois de janvier, juste après le congrès de Tours, à Marseille.
Y a-t-il un rapport entre ce militant et l’ancien trésorier fédéral SFIO, Auguste Froment, démissionnaire, en mars 1909, lors de la crise suscitée par la candidature de Fernand Bouisson, dans une élection législative partielle ?
Auguste Froment, au moment de l’Unité, avait été l’un des fondateurs de la SFIO dans les Bouches-du-Rhône, en 1905, d’après les témoignages — très ultérieurs — de Léon Baudou et de Félix Gouin*. Ce dernier était trésorier adjoint de Froment en 1909, et Baudou fut également trésorier fédéral, plus tard, entre les deux guerres.
Par Antoine Olivesi
SOURCES : Le Petit Provençal, 26 janvier 1921 (premier cas) ; Le Petit Provençal (pour Auguste Froment), 2 mars 1909, et Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/3404, où un rapport de police (1909 aussi) précise, dans la rubrique « Moralité », que Froment avait été « failli ». — Témoignages cités plus haut de Félix Gouin* et de Léon Baudou.