GUILLOT Léger, Marie

Par Charles Sowerwine

Né et mort à Oyonnax (Ain), 2 octobre 1853-20 août 1920, Léger Guillot fut un fabricant de peignes à Oyonnax et un des pionniers du socialisme dans cette ville. Il participa à toutes les œuvres des socialistes d’Oyonnax depuis la fondation du Cercle socialiste en 1893 avec Jean-Marie Candor (dit Arthur)* et René Nicod* ; il fut membre du conseil de l’Imprimerie ouvrière (qui imprimait L’Éclaireur de l’Ain, hebdomadaire socialiste qui parut régulièrement de 1896 jusqu’à la guerre de 1914), membre du conseil d’administration du Sou des Écoles laïques, membre du groupe de la Libre-Pensée, dont il fut le trésorier de 1902 à 1903, et fondateur de la section d’Oyonnax de la Ligue des droits de l’Homme. Il fut candidat socialiste au conseil municipal en 1904. Membre du groupe socialiste SFIO d’Oyonnax depuis sa fondation en 1905, Léger Guillot vécut assez longtemps pour participer au triomphe du socialisme à Oyonnax : en 1919, il fut élu conseiller municipal sur la liste SFIO de René Nicod*.

Léger Guillot mourut moins d’un an après son élection au conseil municipal et n’eut pas à subir la scission socialiste. Il fut aussi président de la Chambre syndicale des Fabricants de peignes et franc-maçon ardent.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article114501, notice GUILLOT Léger, Marie par Charles Sowerwine, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

Par Charles Sowerwine

SOURCES : L’Éclaireur de l’Ain, 22, 29 août 1920. — Arch. de la Libre-Pensée de l’Ain. — État civil d’Oyonnax.

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