Par Jacques Girault
Louis Imbert, né le 16 avril 1889 au Beausset (Var), était fils de Marius Imbert*, né en 1858, vannier, qui, conseiller d’arrondissement, fut un des fondateurs du « cercle du 24 février » lors du dépôt des statuts en 1893. Artisan menuisier, cultivant aussi quelques terres, socialiste SFIO avant 1914, candidat aux élections municipales du 30 novembre 1919, il fut battu avec 151 voix sur 578 inscrits. Secrétaire du « cercle du 24 février » en décembre 1920, sans doute franc-maçon, il devint conseiller municipal lors des élections générales, le 14 octobre 1923, avec 218 voix sur 510 inscrits (commissions de l’hospice, de l’instruction publique, des travaux). Réélu, le 3 mai 1925, sur la liste du Cartel des gauches, avec 234 voix sur 529 inscrits, membre des commissions des fêtes et des travaux, il démissionna avec les autres édiles, le 5 août 1925. Réélu, lors des élections générales, le 7 février 1926, il devint premier adjoint. Secrétaire de la section socialiste SFIO à la fin des années 1920 et après la scission, en 1933, il fut le candidat du parti lors de l’élection au conseil d’arrondissement. Le 7 octobre 1934, il obtint 170 voix sur 2 383 inscrits et se désista pour le candidat communiste Mari*. Il participa au titre de la SFIO à la délégation municipale provisoire installée à la Libération, le 8 septembre 1944.
Marié au Beausset en juin 1914, remarié à Toulon en septembre 1943, Louis Imbert mourut à Perrigny-sur-l’Ognon (Côte-d’Or), le 2 septembre 1954.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat. F7/13021, 13/085. — Arch. Dép. Var, 2 M 6.20, 2 M 6.25, 2 M 7.28.1, 2 M 7.32.1, 2 M 7.35.1, 4 M 44, 4 M 59.2, 14 M 7.6, 18 M 88, 3 Z 2.12. — Arch. Com. Le Beausset.