JEAN Justin

Fils d’un coiffeur, Justin Jean se maria au Cannet (Var) en septembre 1911, avec une institutrice. Instituteur-adjoint à Brignoles (Var), membre de l’Amicale, il faisait aussi partie de la section syndicale. Membre du bureau syndical en 1910, à partir de janvier 1911 son nom apparut sur la couverture du Bulletin comme vice-président (aucun président n’était désigné). Gérant du Bulletin, de janvier à mars 1911 ; en mai 1911, dans l’Émancipation de l’Instituteur, il demandait à échanger des bulletins syndicaux. C’était la première fois que le Var était mentionné dans l’organe central de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs. Réélu en première position, le 23 mars 1911, au bureau syndical avec 126 voix, lors de l’assemblée générale de Carnoules, le 4 mai 1911, il devint le premier secrétaire de la section varoise de la FNSI. Choisi comme candidat syndical au conseil départemental de l’Enseignement primaire, il obtint, le 29 janvier 1912, 8 voix de moins que le candidat de l’Amicale, dont il faisait toujours partie, soit 125 voix sur 333 inscrits et 283 votants.

À partir de 1922, Jean représenta les instituteurs au conseil départemental, régulièrement réélu de mars 1922 (220 voix sur 375 inscrits et 243 votants) à mars 1936 (301 voix sur 365 inscrits et 318 votants). Parallèlement, il faisait partie du conseil syndical. Selon M. Alziary, il sympathisait avec les idées diffusées par la revue L’École émancipée.

Franc-maçon, Jean était officier de la loge « L’École de la Sagesse » (Grand-Orient de France), secrétaire (1920-1936), vénérable (27, 29, 32, 33) et Trentième. Au début des années 1930, il présidait la société de secours mutuels scolaires de Brignoles qui jouait un grand rôle dans la diffusion de l’idéal laïque.