JOACHIM Félix, Victor, Emmanuel

Par Michaël Boudard

Né le 24 décembre 1861 à Clamecy (Nièvre), mort le 14 octobre 1925 à Nevers (Nièvre) ; employé à l’octroi de Nevers ; militant socialiste ; conseiller municipal de Nevers (1912-1919) et de Coulanges-les-Nevers (Nièvre).

Fils de Nicolas Joachim, ancien proscrit du 2 Décembre 1851, charpentier de bateaux à Clamecy et qui a été adjoint au maire de la ville au début de la Troisième République, Félix Joachim était marinier avant de partir effectuer son service militaire de novembre 1882 à septembre 1886 (en 1883, il est à l’école normale de gymnastique de Joinville-le-Pont où il est caporal moniteur). Puis, il s’installa à Nevers comme receveur d’octroi.
Félix Joachim fut un militant important et actif du groupe socialiste de Nevers. En décembre 1902, il fut, avec neuf autres militants dont Zéphyrin Gravier, Victor Locquin, Eugène Laurent, Jean-Baptiste Dariaux, un des fondateurs d’une coopérative constituée en vue de la création à Nevers d’une Maison du Peuple. Et, au sein de la Fédération socialiste de la Nièvre dont il fut trésorier adjoint en 1911-1912 et secrétaire fédéral de 1914 à 1918.
Félix Joachim fut élu conseiller municipal de Nevers en mai 1912 sur une liste de coalition formée de radicaux et de socialistes ; il était alors retraité. Il ne se représenta pas aux élections municipales de 1919 mais fut élu en mai 1925 conseiller municipal de Coulanges-les-Nevers. Il mourut quelques mois plus tard à l’hôpital de Nevers.
Son fils Pierre Joachim eut également des responsabilités politiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article114634, notice JOACHIM Félix, Victor, Emmanuel par Michaël Boudard, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 10 mai 2021.

Par Michaël Boudard

SOURCES : Arch. Dép. Nièvre : état civil de Clamecy et de Nevers ; série R (classe 1881). — Compère-Morel. Grand Dictionnaire socialiste, p. 446. — Presse socialiste locale : L’Observateur du Centre jusqu’à la fin de 1911, puis Le Socialiste nivernais. — La Tribune, octobre 1926.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable