JALLIFFIER Félix (JALLIFFIER-MERLON dit)

Par Jacques Girault

Né le 11 juin 1869 à Grenoble (Isère) ; représentant en vins ; militant socialiste SFIO ; conseiller municipal de Grenoble (Isère) ; militant syndicaliste à Toulon (Var).

Fils d’un épicier, neveu de Claude Jalliffier*, qui participa au congrès socialiste de Marseille en 1879, Félix Jalliffier reçut les premiers sacrements catholiques. Après avoir fait son service militaire dans un régiment du Génie, comme musicien, il fut mobilisé comme pompier de place-forte pendant la Première Guerre mondiale. Marié à Grenoble, il eut deux enfants.

Sculpteur sur bois, ferblantier, puis marchand de vins, Jalliffier devint cafetier à Grenoble, puis représentant en vins. Membre du Parti socialiste SFIO et de la Ligue des droits de l’Homme, il participa à la rédaction du Droit du Peuple, aux côtés de Paul Mistral*.

Jalliffier devint conseiller municipal de Grenoble en 1908, avec 5 861 voix, sur la liste du Comité républicain. Confirmé en 1912, il participait aux commissions de l’Instruction publique, des Beaux-Arts, de l’assistance publique et de l’hygiène. Réélu en novembre 1919 sur la liste conduite par Mistral avec 6 288 voix, membre des commissions des finances, de l’Instruction publique, du ravitaillement et des adjudications communales, il fut délégué à la commission d’administration des hospices et à la commission de la protection de l’enfance. Il demeura conseiller municipal en mai 1925 sur la liste Mistral avec 7 561 voix, participant aux mêmes commissions avec des délégations (comité de l’œuvre des enfants de Grenoble, comité de l’œuvre de la protection de l’enfance, conseil de perfectionnement de l’école hôtelière).

Pourtant, Jalliffier résidait, avec sa famille, à La Valette (Var), depuis 1919, après avoir acheté le domaine des Moulières. Propriétaire de l’hôtel-restaurant des Négociants, quai de la Consigne à Toulon, il présidait le syndicat des hôteliers-restaurateurs de la ville, à partir de 1925. Il assurait, vers 1926-1928, la présidence de la Foire commerciale de Toulon.

Candidat socialiste SFIO aux élections municipales de Toulon sur la liste « socialiste et d’union des gauches », Jalliffier obtint, le 5 mai 1929, 5 640 voix sur 25 500 inscrits et 7 371 voix au deuxième tour où la municipalité sortante dirigée par le socialiste Claude* fut battue. Au même moment, il se représenta à Grenoble et y fut réélu, sur la liste Mistral, avec 7 714 voix. Il participait aux commissions des finances, de l’instruction publique et des beaux-arts, de l’hygiène, des travaux d’architecture et de l’assistance publique. Il exerçait des délégations (comité de l’œuvre de la protection de l’enfance, conseil de perfectionnement de l’école hôtelière). Candidat à nouveau aux élections municipales de mai 1935, il fut battu avec 8 122 voix.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article114694, notice JALLIFFIER Félix (JALLIFFIER-MERLON dit) par Jacques Girault, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7.32.3. — Renseignements fournis par Jalliffier-Merlon Louis et par la mairie de Grenoble.

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