JANSOULIN Théodore, Henri, Antonin

Henri Jansoulin, fils de cultivateurs, était viticulteur et propriétaire. En mai 1900, il devint conseiller municipal de La Cadière (Var) et fut régulièrement réélu en mai 1904 et en mai 1908. Réélu le 12 mai 1912 avec 345 voix sur 575 inscrits, il devint adjoint au maire et faisait partie, lors de l’élection cantonale de 1913, du comité de soutien au candidat socialiste SFIO et du comité central de soutien à Renaudel, candidat socialiste SFIO à l’élection législative de 1914.

À la fin de la guerre, suppléant le maire décédé, Jansoulin fit campagne à l’occasion de l’élection législative de 1919 pour la liste socialiste SFIO. Après les élections municipales du 30 novembre 1919, où il fut élu sur la liste « d’union républicaine et socialiste » avec 266 voix sur 554 inscrits, il devint maire et fut considéré par la préfecture comme socialiste SFIO. Candidat au conseil général, le 14 décembre 1919, dans le canton du Beausset, il échoua contre le maire du chef-lieu, avec 652 voix sur 2 386 inscrits. Il joua un rôle important dans le comité électoral du Bloc des Gauches lors de l’élection sénatoriale de janvier 1920. Inaugurant la section de la Ligue des droits de l’Homme en mars 1920, il en devint le premier président en août 1920, tout en présidant le cercle des Travailleurs.

Lors des débats sur l’adhésion à la IIIe Internationale, de nombreux militants de La Cadière choisirent la rupture avec le Parti socialiste SFIO. Jansoulin demeura membre du Parti socialiste mais sur une position « de gauche » et de recherche de convergences avec les communistes. Ainsi, en novembre 1922, présida-t-il une réunion pour l’amnistie et promit-il de faire voter par le conseil municipal un secours pour le Comité d’amnistie.

Après la démission collective des élus pour protester contre l’installation de la perception dans une autre commune, le 14 avril 1924, ils furent réélus le 8 juin 1924 et Jansoulin retrouva son écharpe de maire. Toujours considéré comme socialiste SFIO, Jansoulin était confirmé à la tête de la « liste d’union républicaine et socialiste », le 3 mai 1925, avec 255 voix sur 390 votants. Henri Jansoulin n’était pas candidat en 1929.