Né à Grenoble (Isère) le 22 septembre 1883. Coupeur gantier. Militant de la CGT.
Les sympathies politiques d’André Labouret allaient au Parti communiste au lendemain de sa création. Lors de la scission syndicale, son syndicat de gantiers demeura à la CGT sous l’influence de Gaston Guéraud, vieux libertaire passionnément attaché à l’unité corporative. Quand ce dernier assuma la lourde tâche de trésorier de l’Union départementale de la CGT, Labouret devint secrétaire des gantiers de Grenoble : il siégeait au CCN et le commissaire de police de Grenoble le désignait sommairement comme « le représentant de l’aile moscoutaire de la CGT ». En mars 1928, il fut invité à Moscou à un congrès mondial des Fédérations et syndicats des Cuirs et Peaux. Il le fit savoir dans les colonnes du Travailleur Alpin, et, à son retour, présenta en public un compte rendu à la fois critique et positif de son voyage. En 1934, il fut de ceux qui poussèrent à la constitution, à Grenoble, d’un « syndicat unique », prologue à l’unification.
SOURCES : Arch. Dép. Isère, 77 M 1 et 2, 167 M 4. — G. Bouchet, Le PC dans l’lsère 1923-1925, TER, Grenoble, 1972.