LABOYRIE Jean (ou LABOYRIE Jean-Baptiste)

Ancien combattant et mutilé de guerre, Jean Laboyrie était en 1934, président de la Fédération des prisonniers de guerre des Bouches-du-Rhône et chevalier de la Légion d’honneur.

Syndicaliste, il fut l’un des rapporteurs au congrès fédéral de la CGT des Bouches-du-Rhône qui se tint à Arles du 20 au 25 juin 1933. En sa qualité de secrétaire général du syndicat des chapeliers, il signa, le 10 février 1934, l’appel lancé par la CGT pour la grève général du 12.

Jean Laboyrie était également militant socialiste ; il fut candidat sur la liste SFIO aux élections municipales de 1935 dans la 4e section de Marseille et obtint 3 674 voix au premier tour, puis 4 915 au second sur 26 781 électeurs inscrits. Il fit aussi campagne pour son parti aux élections cantonales de 1937 et municipales partielles de 1939.

Jean Laboyrie était membre du conseil d’administration de la caisse primaire départementale des Assurances sociales des Bouches-du-Rhône où il représentait les syndicats ouvriers. Il démissionna en janvier 1939.

Les listes électorales de 1937 à Marseille mentionnent un Jean, Baptiste Laboyrie, chapelier, né le 12 mars 1888 à Corte (Corse), demeurant 152 rue Breteuil à Marseille. Celles de 1947 indiquent la profession de chef de bureau pour les mêmes coordonnées.

En 1947-1948, lors de la scission syndicale à Marseille, Laboyrie rejoignit FO et fit partie des premiers organisateurs de la nouvelles centrale issue et séparée à la fois de la CGT.

Le 14 mars 1948, il présida à Marseille la séance inaugurale du congrès consitutif de l’Union départementale-Force ouvrière des Bouches-du-Rhône, en présence de Albert Bouzanquet, délégué national. Il fut élu membre de la commission administrative de l’Union départementale le jour même. Puis, il fut signalé, en mai 1951 comme étant secrétaire de cette UD en charge de la propagande. Ce mandat lui fut renouvelé en mai 1952 et en mai 1953.