LALANDE Jacques
Par Claude Pennetier, Julien Chuzeville
Employé à Paris ; militant socialiste, secrétaire des Jeunesses socialistes du XVIIe arr., puis membre de la tendance Gauche révolutionnaire.
Militant des Jeunesses socialistes, puis du Parti socialiste du XVIIe arr. de Paris, Jacques Lalande fut candidat du Parti socialiste SFIO aux élections municipales du 5 mai 1935 dans le quartier de la Plaine-Monceau. Il recueillit 433 voix sur 6 952 votants. Voir Goislard. Dans Le Populaire du 21 avril 1935, il était présenté comme : « Lalande Jacques, employé syndiqué, adhérent au Parti depuis 1930 ».
En septembre 1935, il fut l’un des trente-cinq signataires de « l’Appel pour la création d’une Gauche révolutionnaire du Parti socialiste », aux côtés de Marceau Pivert.
En 1936, il était membre suppléant de la Commission administrative permanente (CAP) du Parti socialiste SFIO, en tant que représentant de la Gauche révolutionnaire.
Il se confond avec « J. Lalande » qui écrivit en juillet 1936 un article dans le journal des Jeunesses socialistes de la Seine, La Jeune garde, se concluant par la formule : « Si tu veux la paix, prépare la Révolution ».
Lalande fut exclu des JS en 1937 en même temps que le reste de son aile gauche (Lucien Weitz, Jean Meier, etc.).
Par Claude Pennetier, Julien Chuzeville
SOURCES : Arch. Spartacus-René Lefeuvre (BDIC), appel de septembre 1935. — L’Humanité, 6 mai 1935. — Le Populaire, 18 février et 18 mai 1933, 6 avril 1937. — La Gauche révolutionnaire, n° 2, 10 novembre 1935, p. 3.