Né le 13 mai 1889 à Pontoise (Val-d’Oise), gantier et fils d’un gantier de Saint-Junien (Haute-Vienne).
Camille Larocque était de retour avec sa famille à Saint-Junien lors du recensement de 1906.
De tempérament bohême, il travaillait irrégulièrement. Il ponctuait d’aphorismes libertaires et d’interruptions à l’emporte-pièce les exposés des propagandistes communistes. « Il ne faut pas oublier les précurseurs : Kropotkine, Bakounine et Tolstoï », lança-t-il à une propagandiste communiste, Marguerite Faussecave, le 23 janvier 1925 au cours d’une réunion organisée pour l’anniversaire de la mort de Lénine.
Larocque partit ensuite pour Paris où il exerça de petits métiers, se rappelant parfois au souvenir de compatriotes, comme lui établis à Paris.
SOURCES : P. Cousteix, « Influence des doctrines anarchistes en Haute-Vienne sous la IIIe République », Actualité de l’Histoire, n° 13, novembre 1955. — État civil.