Par André Balent, Jacques Girault
Né le 24 mars 1901 à Prémian (Hérault), mort le 24 mars 1987 à Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) ; instituteur dans l’Hérault ; résistant (FTP) ; militant communiste.
Fils d’un cultivateur, Henri Lauriol, instituteur, se maria en avril 1924 à Saint-Étienne d’Albagnan (Hérault) avec une employée dactylographe. Il fut instituteur dans le département et notamment à Lamalou-les-Bains, à Prémian, avant de terminer sa carrière à Saint-Pons-de-Thomières. Secrétaire de la cellule communiste de Lamalou-les-Bains en 1932, quitta-il par la suite le Parti pour réadhérer en 1944 ?
En août 1943, il fut, avec André Allègre et Antoine Beille*, deux autres enseignants héraultais, un des fondateurs du maquis Jean Grandel* — du nom d’un militant communiste originaire de Montpellier et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 1941 —, implanté au lieu-dit « la Roquefargue » dans la commune de Prémian, et rayonnant dans le Nord-Ouest du département dans les hauts cantons, aux confins de l’Aveyron et du Tarn. Ce maquis, nommé aussi "camp Z", fut dirigé successivement par deux cadres FTP venus de Sète (Hérault), Amilcar Calvetti * puis Victor Meyer*. Ce maquis se déplaça ensuite dans le Saint-Ponais puis dans le Tarn.
Henri Lauriol, retraité à Saint-Pons-de-Thomières, secrétaire de la section communiste de Saint-Pons fut candidat communiste au Conseil général dans le canton en 1964 et en 1970 (troisième position avec 395 voix).
Par André Balent, Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat. F7/13130. —Archives du comité national du PCF. — Notice DBMOF, 4e partie. — Jacques Cros, "Le chemin de la mémoire", L’Hérault du Jour, Montpellier consulté le 15 février 2012 sur le site http://premian.free.fr/loisirs/memoire.html.