Par Claude Pennetier
Né le 30 octobre 1904 à Plouvenez-Moëdec (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), mort le 2 septembre 1983 à Lannion ; employé de la CPDE ; militant communiste de Paris.
Louis Le Corre naquit dans une famille de commerçants. Il alla à l’école jusqu’à l’âge de quinze ans mais à la suite d’un conflit avec son directeur (sa fille voulait qu’il se mette à genoux suite à une désobéissance), il partit avant d’avoir passé son brevet élémentaire. Employé, il fut ensuite embauché par la Compagnie parisienne de distribution d’électricité (CPDE) comme releveur de compteurs.
Il adhéra au Parti communiste en mai 1936 à Paris. Il organisa l’aide aux grévistes de juin 1936. Militant du quartier de la Gare, secrétaire à l’organisation de la section communiste du XIIIe arr. de Paris en 1937, il restait secrétaire de section lors de l’interdiction du Parti communiste en août 1939. Il fut l’un des artisans de la réorganisation clandestine.
Déporté le 12 mai 1944 au départ de Compiègne vers le camp de Buchenwald, il fut libéré le 11 avril 1945.
Son frère fut maire communiste de sa commune natale, Plounevez-Moëdec (2600 habitants).
Louis Le Corre s’était marié en juin 1926 à Paris XIIIe arrondissement avec Odette Péron, infirmière soignante à l’Assistance publique, membre de l’Union des femmes et de la CGT, le couple eut un enfant. Il se remaria à Paris XIIIe arrondissement en juillet 1950 avec Anne, Germaine Le Dantec.
Par Claude Pennetier
SOURCES : RGASPI, 495 270 2484, autobiographie, Paris, le 22 novembre 1937, classé A. — Arch. Dép. Seine, listes électorales de 1930. — Arch. André Marty, P VI. — Le 13e arrondissement de Paris du Front populaire à la Libération, Paris, Éditeurs français réunis, 1977, pp. 70, 77-78, 95 et 159.— Etat civil.