Par René Lemarquis
Né le 23 juillet 1905 à Paris (Xe arr.), mort le 26 juin 1982 à Nevers (Nièvre) ; métallurgiste ; militant communiste, responsable régional.
Fils d’un père installateur et réparateur d’outillage pour boucheries et d’une mère employée dans la savonnerie, André Lefèvre exerçait la profession de modeleur mécanicien depuis l’âge de treize ans et demi. Il travailla, après son apprentissage, à Pantin, en particulier chez Panhard en 1928-29 et, après une série de petites maisons de modelage, au Pré-Saint-Gervais et Grenelle, chez Hispano Suiza à Bois-Colombes, de 1931 à 1938.
Sympathisant communiste, il lisait régulièrement l’Humanité depuis 1928 mais ce n’est qu’en 1936 qu’il adhéra au parti. Membre du syndicat des métaux, CGTU puis CGT, il participa aux grèves et manifestations de 1936. Il appartenait à la cellule Hispano Suiza, section d’Asnières, et fut membre du comité d’usine de son entreprise de juin 1936 à avril 1938. En septembre 1936 il suivit l’école régionale du parti de Gennevilliers. Il fut délégué à la conférence régionale de Paris-Ouest en janvier 1937, à la conférence nationale de Montreuil les 22 et 23 janvier 1937, à la conférence régionale de Paris et au congrès national d’Arles en décembre 1937. Il quitta son entreprise sur décision du comité régional du parti à la fin d’avril 1938 pour travailler à la Région-Ouest et devint membre du bureau régional. Membre de la commission exécutive du syndicat des métaux de juillet 1937 à juillet 1938, il représenta la confédération au sein du conseil d’administration de la Société nationale de constructions aéronautiques du Midi (Toulouse).
Par René Lemarquis
SOURCE : RGASPI, Archives du Komintern, 495 270 2295 (consulté par Claude Pennetier).