LENOIR Roland

Par René Gallissot

Mort en juin 1983 ; instituteur en Algérie ; responsable des Jeunesses communistes à Alger en 1936-1938 ; membre du Comité central du Parti communiste algérien ; militant permanent du Parti communiste français en France après 1945.

Probablement envoyé à Alger par la Section coloniale du Parti communiste pour accompagner la transformation de la Région communiste d’Algérie en PCA et prendre la relève de l’instructeur Barthel-*Chaintron, Roland Lenoir, instituteur, était marié Paulette Merlot (voir Paulette Lenoir*), professeur au lycée d’Alger. Il prit en 1936 la responsabilité des Jeunesses communistes et fit partie du dernier bureau de la Région communiste d’Algérie ; il entra en 1937 au Comité central du PCA fondé en octobre 1936.

Roland Lenoir, correspondant du secrétariat de la direction du Parti communiste métropolitain replié à Marseille à la fin de 1939 ou en 1940, reçut les documents de la direction du PCA reconstituée qui furent saisis en septembre 1940 et transmis à la justice militaire en Algérie pour les procès des communistes. Il affirmait son désaccord sur la priorité accordée à l’indépendance de l’Algérie et rappelait la notion de nation algérienne en formation, selon la formule du discours de Maurice Thorez à Alger en 1939.

Lenoir, arrêté à Marseille, fut condamné sous Vichy. Il prit part à la campagne d’Italie en 1943. Après 1945, il demeura permanent auprès du Comité central du Parti communiste français. De la section d’éducation, il passa à la section idéologique, où il se spécialisa dans les questions allemandes. Il fut délégué par la direction du PCF aux Échanges franco-allemands et à l’Association des Amitiés avec la République démocratique allemande.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article117836, notice LENOIR Roland par René Gallissot, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 9 avril 2012.

Par René Gallissot

SOURCES : Voir Dictionnaire Algérie. — RGASPI, 517 1 1888 (notes de Jacques Girault). — Interview de W. Sportisse par A. Taleb-Bendiab. — Lettre de Robert Brécy, 12 juin 1989. — Note de Jean-Pierre Besse.

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