LESCORAT André. Pseudonyme : Dupas

Fils de Raoul Lescorat, teinturier, et de Georgette Petite, couturière, André Lescorat avait le certificat d’études primaires et avait suivi une instruction primaire supérieure.
Secrétaire du syndicat CGT du Livre à Agen (Lot-et-Garonne) avant guerre, André Lescorat fut candidat au secrétariat général de l’Union départementale, contre le communiste Louis Aurin, lors de la réunification de 1936. Le mouvement syndical du Lot-et-Garonne étant dominé par les ex-unitaires, il fut battu.
Pendant la Drôle de guerre, il a été mobilisé dans l’armée de l’air.
De 1940 à 1942, Lescorat fut opérateur linotypiste à l’Imprimerie moderne, rue Voltaire, à Agen. Dès 1940, il entra en résistance et se mit en relation avec le réseau Liberté et Vérité. Il fut notamment chargé des tracts et de leur distribution jusqu’en juillet 1941. Lescorat participa à la création du mouvement Combat et devint responsable du mouvement en Lot-et-Garonne.
Le 2 novembre 1942, Lescorat a été arrêté pour attentat : condamné à cinq ans de travaux forcés, il fut incarcéré à Agen puis à la prison centrale d’Eysses. Il s’en évada le 3 janvier 1944 avec son confrère Arsène Fontaine. Il reprit le maquis jusqu’à la libération. Il participa à la libération d’Agen
En juillet 1944, il fut membre du comité de libération et nommé délégué départemental à l’information, chargé en particulier de la presse dans le département. En 1945, il fut élu député à l’Assemblée constituante et élu en 1946 à l’Assemblée nationale sous l’étiquette MRP puis rattaché en 1950 au groupe du Centre républicain d’action sociale et paysanne.
Lescorat était marié et père de trois enfants (Jean, né en 1930, jacqueline en 1932, Colette en 1938).
Il fut décoré de la croix de guerre, de la médaille de la résistance et de la croix du combattant volontaire. Il a été fait chevalier de la légion d’honneur.