Par Claude Pennetier et Michèle Rault
Né le 28 janvier 1900 à Saint-Denis (Seine), mort le le 10 juillet 1963 à Saint-Denis ; ouvrier métallurgiste ; conseiller municipal de Saint-Denis.
Fils d’un tourneur en fer et d’une chenilleuse, Louis Lesueur, ouvrier lamineur, appartint à partir de 1919, au syndicat des Produits chimiques puis à celui des Métaux. Adhérant du Parti communiste (9e rayon), il fit partie de la commission exécutive de l’Union syndicale unitaire des travailleurs de la Métallurgie de la région parisienne en 1929-1930 et fut désigné au moment du Ve congrès de l’ISR pour représenter les ouvriers dyonisiens en Union soviétique.
En 1930, Lesueur devint secrétaire de la Bourse du Travail de Saint-Denis et membre du bureau de la 20e Union des syndicats unitaires. En 1931, il suivit les cours de l’école régionale du Parti communiste. Il avait également la responsabilité du secrétariat du comité intersyndical CGTU local qui selon l’Émancipation regroupait 3 000 syndiqués.
Membre du bureau du rayon, il fut élu, le 6 mai 1934, conseiller municipal dyonisien lors des élections complémentaires. Il se solidarisa avec le maire Jacques Doriot*, rallia le Parti populaire français et conserva son siège le 5 mai 1935. Pressenti pour faire partie à nouveau de l’assemblée municipale sous le gouvernement de Vichy, il ne fut pas retenu.
Célibataire, Lesueur mourut le 10 juillet 1963 à Saint-Denis.
Par Claude Pennetier et Michèle Rault
SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; versements 10441/64/2 et 10451/76/1. — Arch. Nat. F7/13771. — Arch. PPo. 321. — Jean-Paul Brunet, Thèse, op. cit. — Bulletin municipal de la ville de Saint-Denis, 6 mai 1934. — L’Émancipation, 24 avril 1934 et mai 1935. — État civil.