Né le 17 mars 1897 à Maing (Nord), Fernand Levan participa, à son retour de la guerre, au débat sur l’adhésion à la IIIe Internationale ; il opta pour le Parti communiste lors de la scission. Dès l’année suivante, il entra au comité d’arrondissement de Valenciennes.
Aide ajusteur aux Ateliers et Forges de l’Ouest et de l’Est de Trith-Saint-Léger (Nord), il fut élu délégué du personnel et milita à la CGTU jusqu’à son licenciement en 1935 à la suite d’une grève qu’il avait déclenchée. Il fut réintégré en 1936.
Maire communiste de Maing de mai 1929 à juin 1941 (date de sa destitution) il fit l’objet d’une surveillance policière pendant l’Occupation.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13129. — H. Ieria, Mémoire de Maîtrise, Lille III, 1974, op. cit. — Renseignements communiqués par la mairie de Maing.