LEVASSEUR Alphonse, Léon, Charles

Fils d’un coiffeur, indiqué "journalier" en 1906 à Vézillon (Eure), et d’une domestique, Alphonse Levasseur, devint instituteur à Louviers. Il s’y maria en septembre 1906 avec une institutrice, Ernestine Damaville, née dans cette ville le 6 février 1882, fille d’une domestique.

Alphonse Levasseur milita à la Fédération des Amicales avant la Première Guerre mondiale. Son épouse fonda le Groupe féministe universitaire de l’Eure et milita à son secrétariat de 1909 à 1911 comme responsable du bulletin.

Alphonse Levasseur participa à la création du Syndicat national des instituteurs. Entré au Bureau national en août 1923, il assura le secrétariat de la commission pédagogique de 1923 à 1926, puis des comités départementaux de l’enseignement (1927) et des affaires administratives (1927-1937). Au congrès tenu à Paris les 4-6 août 1929, il présenta le rapport sur les affaires administratives. Il resta secrétaire permanent jusqu’en 1937. La même année, au congrès de Paris (3-5 août), le secrétaire général André Delmas lui rendit hommage dans le discours de clôture, en indiquant qu’il prenait sa retraite professionnelle et syndicale. Il fut membre suppléant du Conseil national économique de 1933 à 1936 en tant que secrétaire général adjoint du SNI.

Après la Seconde Guerre mondiale, Alphonse Levasseur fit partie du comité consultatif de Sudel, maison d’édition du SNI.

Son épouse mourut le 27 juin 1964 à Louviers, un an avant que L’École libératrice du 29 octobre 1965, annonce son propre décès et ses obsèques civiles.