LHOSTIS Joseph, Marie

Par Claude Pennetier

Né le 21 mars 1880 à Tréglamus (Côtes-du-Nord), fils d’un cultivateur, Joseph Lhostis, chauffeur-mécanicien à la Compagnie du gaz, fut élu, le 10 mai 1925, conseiller municipal communiste de Saint-Denis (Seine) sur la liste conduite par Louis Laporte* et Camille Villaumé*. Le rayon le contraignit à démissionner le 25 novembre 1925 avec dix autres édiles (voir Marcel Pardonnet* et Louis Treins*) pour avoir enfreint les consignes de grève, contre la guerre du Maroc, organisée le 12 octobre précédent.

Retraité à Saint-Laurent du Var (Var), J. Lhostis fut appréhendé comme plusieurs autres communistes des Alpes-Maritimes à la suite d’un arrêté préfectoral du 16 mars 1940. Il fut interné administrativement d’abord sans doute au camp ouvert à Saint-Maximin (Var), puis, à son ouverture, dans celui de Chibron (commune de Signes, Var), le 20 juin. Il était sur la liste des communistes "dangereux". À la dissolution du camp, il fut transféré dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941.

Remarié en 1922 à Paris (IIIe arr.) et en 1949 à Saint-Jean-Le-Blanc, J. Lhostis, domicilié à Dormans (Marne), mourut le 26 octobre 1963 à Châlons-sur-Marne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article118509, notice LHOSTIS Joseph, Marie par Claude Pennetier, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 17 mars 2022.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; versement 10451/76/1. — Arch. Dép. Var, 4 M 291. — Jean-Paul Brunet, Une banlieue ouvrière : Saint-Denis (1890-1939), thèse, op. cit. — État civil. — Notes de J. Girault et de Jean-Marie Guillon.

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