Par Jacques Girault
Né et mort à Toulon (Var), 14 mars 1872- 16 décembre 1951 ; imprimeur ; militant socialiste, conseiller municipal de Toulon.
Fils d’un ouvrier tôlier à l’Arsenal maritime, originaire des Alpes-Maritimes, André Lions était imprimeur à Toulon, dans le quartier de Saint-Jean-du-Var. Il s’est mis à son compte dans les années 1900 (vers 1904), fondant l’imprimerie A. Lions, route de la Valette à Toulon.
Pendant la Première Guerre mondiale, il a été mobilisé en décembre 1914 et affectué à l’Artillerie navale de Toulon. Il a été démobilisé en janvier 1919.
Considéré comme « républicain socialiste » par la Préfecture, candidat sur la liste du Cartel des gauches aux élections municipales, après avoir obtenu, le 3 mai 1925, 6 322 voix sur 21 843 inscrits, il fut élu, le dimanche suivant, avec 7 637 voix. Vice-président du comité central qui soutenait le candidat socialiste SFIO aux élections législatives de 1928, il ne fut pas représenté en 1929 sur la liste sortante et figurait sur la « liste républicaine-socialiste » constituée par Louis Gozzi où il obtint 2 447 voix sur 25 500 inscrits. Devenu membre du Parti socialiste français, il fut candidat aux élections municipales de 1935 au premier tour, sur la « liste socialiste et d’unité d’action » associant PSF et SFIO. Son nom circula en ville aussi comme éventuel candidat sur une liste du « Bloc antiescartefiguiste ». Le 5 mai 1935, il obtenait 3 095 voix sur 29 381 inscrits. Au deuxième tour, sur la liste conduite par Victor Brémond qui se réclamait du Front populaire, il réunit 10 204 voix.
L’imprimerie a été victime de réquisition du matériel par les Allemands
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7 30 3, 31 1, 35 4 et registre matricule (n°2641) [en ligne] — Sources orales. — Presse locale.