LOIRE Charles, Michel, Marie

Fils d’un marchand de vins, Charles Loire était domicilié à Pont-Sainte-Maxence (Oise) et employé de banque. Il adhéra au Parti socialiste en 1924, devint secrétaire de la section puis fit partie, dès 1929, de la commission administrative de la Fédération socialiste de l’Oise. En 1930, il fut nommé trésorier fédéral, fonction qu’il quitta en mars 1938 pour celle de secrétaire fédéral, en remplacement de Héraude, démissionnaire.

Au congrès fédéral extraordinaire du 2 avril 1933, Loire signa la motion d’extrême gauche de l’Action socialiste. Au congrès fédéral ordinaire de la même année, il soutint la motion de la "Bataille socialiste" (motion Paul Faure*). En 1937, il fut délégué avec Étienne Weill-Raynal* au congrès de Marseille pour défendre la motion Bracke*-Zyromski* condamnant la participation au ministère Chautemps.

Conseiller municipal de Pont-Sainte-Maxence de 1929 à 1935, Loire se présenta en 1939 aux élections du conseil général dans le canton de cette localité. Il obtint 1 027 voix au deuxième tour (les candidats radical-socialiste et communiste s’étant désistés en sa faveur) contre 1 213 au candidat des droites Firmin, qui fut élu.

En 1945, Loire fut exclu du Parti socialiste SFIO qui lui reprocha ses activités pendant l’Occupation, comme employé de la mairie de Pont-Sainte-Maxence. Le congrès fédéral du 5 août 1945 refusa sa réintégration ainsi que celle de l’ancien député Jean Vassal.

Réintégré en 1946, il appartint aux sections de Pontpoint et de Pont-Sainte-Maxence jusqu’en 1967, date à partir de laquelle il ne milita plus. En 1965 il avait pris sa retraite de secrétaire de mairie de Pontpoint.

Il s’était marié en 1922 à Villers-Saint-Frambourg et en 1960 à Pontpoint.