LUDOT Léon, dit Raton

Né le 13 mai 1897 à Troyes (Aube), mort en déportation le 9 décembre 1944 à Neuengamme ; ouvrier bonnetier ; militant communiste de l’Aube ; résistant.

Ses parents étaient ouvrier et petit commerçant. Léon Ludot adhéra au Parti communiste dès sa création au Congrès de Tours le 25 décembre 1920.
Ouvrier bonnetier, il fut un militant actif de la CGTU et du Parti communiste à Troyes (Aube). Membre du comité de section en 1924, de la commission exécutive fédérale en 1926, il présida, en 1927, l’Union antireligieuse de Troyes et fut, à ce titre, secrétaire adjoint de la Libre pensée de l’Aube en 1928.

Coopérateur, Léon Ludot se présenta, en avril 1927, à l’élection du conseil d’administration de la "Laborieuse" en tant que "coopérateur révolutionnaire". Il fut également candidat aux élections municipales de mai 1929 sur la liste présentée par le Parti communiste.

Il entra dans la Résistance en juin 1943. La citation à l’ordre du Corps d’armée signale qu’il fut "volontaire pour toutes les missions, sabotage de voies ferrées, machines à battre, détériorations diverses". Le 15 décembre 1943, il fit sauter une locomotive de la station de pompage, gardée par la police. Arrêté chez lui le 6 mars 1944, il fut incarcéré à la prison Hennequin de Troyes puis fut transféré à Châlons-sur-Marne (devenue Châlons-en-Champagne) puis au camp de Compiègne-Royallieu où il resta un mois. Il sera déporté le 4 juin 1944 à Neuengamme où il mourut le 9 décembre 1944.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article119148, notice LUDOT Léon, dit Raton, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 10 février 2020.

SOURCES : La Dépêche de l’Aube, 1924-1929. — Site de l’ADIRP de l’Aube.

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