MAGNAUDET Maurice

Par Vincent Flauraud

Contrôleur des PTT ; secrétaire régional du parti communiste dans le Cantal (1939) ; prisonnier de guerre (1940-1945).

Maurice Magnaudet était arrivé en 1938 dans le Cantal, depuis Paris où il avait déjà mené une vie militante. Contrôleur des PTT à Aurillac, il se lia très vite avec un autre postier, E. Aymard. Il devint secrétaire du club des usagers des auberges de jeunesse, participa à la rédaction du Cantal ouvrier et paysan, intégra le bureau régional communiste, promu secrétaire régional du parti peu de temps avant d’être mobilisé le 26 août 1939.
Tout jeune père, il rejoignit l’armée au 92e R.I. Fait prisonnier le 29 mai 1940 à Valenciennes, il fut interné successivement aux Stalags XVII A, XVIII A et XI B. Pendant sa captivité, son épouse Marguerite (née Gravière), institutrice à Roannes-Saint-Mary (Cantal), fut déplacée en Lozère.
A la Libération, quoique absent, il fut désigné comme membre de la municipalité aurillacoise au titre du Front national, remplacé dans l’attente par Madeleine Verniol. Il rentra de captivité en avril 1945, et perdit le mois suivant son épouse, âgée de 32 ans, membre du nouveau comité régional du parti.
En novembre 1946, il fut grand électeur pour les élections au Conseil de la République.
Il n’a plus été mentionné par la suite dans la presse communiste cantalienne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article119407, notice MAGNAUDET Maurice par Vincent Flauraud, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 12 mars 2018.

Par Vincent Flauraud

SOURCES : Le Cantal ouvrier et paysan, 1938, 1939, 9 décembre 1944, 18 mai 1945, 26 mai 1945, 23 novembre 1946.

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