MAGNIN Ernest, Louis

Fils d’un instituteur, Ernest Magnin entra en 1892 à l’École normale de Saint-Lô. Stagiaire à Sainte-Marie-du-Mont en 1895, maître-adjoint à l’école primaire supérieure de Saint-Lô en 1899, il fut professeur titulaire adjoint de 1900 à 1905 à Cherbourg. où il se maria en 1905.

Il adhéra à la Libre pensée – dont il fut délégué à Rome en 1904 – et fut, en 1901, l’un des fondateurs de l’Amicale laïque des instituteurs de la Manche. En 1905, il épousa la directrice de l’école de Barenton et fut nommé avec elle à Blosville.

Mobilisé en novembre 1914 au 10e régiment du train à Fougères, Magnin monta au front en 1915 puis fut versé dans l’aviation en 1917. Revenu à Blosville après les hostilités, il assura à partir de 1919 le poste de trésorier de la section du Syndicat national des instituteurs, issue de l’ancienne amicale fondée en 1901 (voir Victor Gallien).

Nommé en 1924 directeur de l’école de Saint-Pierre-Église, puis en 1926 de celle de Tourlaville, Magnin était présent, le 5 octobre 1930, à la réunion constitutive de la Fédération départementale des fonctionnaires et fut membre de sa commission exécutive jusqu’en 1933. Il représenta d’autre part les instituteurs aux congrès de l’Union départementale de 1931 et de 1933 ainsi qu’au Cartel des services publics.

Ernest Magnin adhéra en 1929 à la section SFIO d’Octeville. Candidat aux élections cantonales de 1934, il fut le seul élu avec Lecanu au premier tour. En 1938, Magnin chercha à constituer une section départementale de la Confédération générale des retraités entreprise qui connut un début de succès puisqu’il était, en mars, trésorier provisoire. Il fut élu, cette même année, au comité fédéral par le congrès socialiste du 6 février.