MALHERBE Marcel

Marcel Malherbe demeurait 59, rue des Rosiers à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis), il suivit l’école primaire, obtint le CEP. En 1928, il s’engagea sept ans dans l’armée, fut incorporé dans le Régiment du 8e Dragons, en 1933, il fut envoyé au Maroc, il fut dans le 1er et le 3e Regiments Étrangers.

Àson retour à la vie civile, il travailla dans des blanchisseries industrielles, notamment à Vanves (Seine, Hauts-de-Seine). Il fut embauché chez Citroën 21, rue du Plaisir à Saint-Ouen, fut imprimeur sur métaux. Il s‘intéressait aux questions sociales, qualifiées « la vie prolétaire ». Il lisait l’Humanité, des livres traitant de la vie des travailleurs, acheta Fils du Peuple de Maurice Thorez. Il adhéra à la CGT en janvier 1937. En 1938, il participa aux grèves d’avril et mai dans l’entreprise, fréquenta des militants communistes de la cellule Louis Blanc.

Le 16 juillet 1938, il arrivait en Espagne par ses propres moyens « pour combattre le fascisme ». Il fut incorporé dans la XIVe Brigade internationale, 9e bataillon, prit part à la bataille de l’Ebre, donna son adhésion au parti communiste à Vincent Matheron, communiste de la Brigade. Il revint en France lors du retrait des Brigades internationales à l’automne 1938.

De 1961 à 1964, il fut adhérent de l’AVER ; il habitait alors La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et travaillait comme ouvrier décapeur. Marié en 1939 à La Courneuve, père de sept enfants, Marcel Malherbe y mourut le 17 juillet 1983.