BONNEUR Jean, François

Jean Bonneur était domestique lorsqu’il effectua son service militaire du 14 octobre 1899 au 27 septembre 1900. Il entra à la Compagnie des chemins de fer de l’État le 11 juin 1901 comme homme d’équipe au dépôt de Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime).

Nommé le 10 novembre 1926 chef de bureau des conducteurs rattachés à la gare de Dieppe (Seine-Inférieure), domicilié dans cette ville, il rejoignit aussitôt le syndicat CGT des Cheminots comme archiviste et, en janvier 1927 comme trésorier adjoint du bureau qui comprenait Albert Gicquel (secrétaire), Émile Guingamp (secrétaire adjoint) et Louis Fuscien (trésorier). Le syndicat confédéré comptait alors 204 adhérents et le syndicat unitaire (CGTU) 200.

Bonneur fut le principal artisan de la reconstitution de l’Union locale CGT de Dieppe en septembre 1928 dont il fut élu secrétaire adjoint après avoir refusé le poste de secrétaire. Le bureau était composé alors d’Eugène Chabosseau (secrétaire), de Jules Charbonnel (2ème secrétaire adjoint), de Louis Fuscien (trésorier) et Léon Jouault (trésorier adjoint).

Proche de la retraite (effective en 1933), il abandonna ses mandats syndicaux en 1932.

Le jeune retraité, proche de Louis Reine (originaire de Dieppe) le secrétaire de l’Union départementale de Seine-Inférieure, accepta à l’automne 1933, plusieurs missions, la gestion des archives de l’Union locale, le secrétariat de la section des retraités des cheminots de Dieppe et la participation au bureau national de la section technique des retraités de la Fédération.

Lors de son séjour à Rouen, Jean Bonneur habitait rue des Bons Enfants.