Par Jacques Girault
Né le 26 janvier 1895 à Santa Reparata di Moriani (Corse), mort le 23 février 1985 à La Garde (Var) ; commerçant ; militant communiste dans le Var ; maire du Beausset (1935-1940, 1945-1959) ; conseiller général.
Né dans une famille de petits paysans, Marius Mari obtint le certificat d’études primaires. Élève du cours complémentaire de Bastia, il échoua au brevet élémentaire. Engagé dans un régiment de dragons à Lyon en 1913, victime d’une chute de cheval, il fut réformé sans pension peu après. On devait plus tard l’amputer d’une jambe.
Marius Mari rejoignit la région toulonnaise où s’était installée sa mère. Après avoir réussi un concours pour devenir employé aux écritures à l’Arsenal maritime de Toulon, il préféra démissionner pour entrer, en octobre 1915, comme encaisseur aux "Dames de France". Sans abandonner son métier, il occupa les fonctions de secrétaire de la mairie de La Cadière, jusqu’à la fin de 1919. Au centre de la vie de ce village viticole, il en connut les nombreuses difficultés dues à la guerre (ravitaillement, approvisionnement en produits anticryptogamiques, pénurie de main-d’œuvre, commercialisation du vin).
Mari avait fréquenté les réunions socialistes du député Auguste Berthon. Au lendemain d’une réunion publique avec Jean Jaurès à La Seyne, il adhéra au Parti socialiste SFIO, puis, en 1916, devint secrétaire de la section socialiste de La Cadière. Lors d’une réunion socialiste à la mémoire de Jaurès à Toulon, il lança, le 4 août 1920, un appel dans Le Petit Var "à l’union et à la concorde de tous les républicains de gauche". Partisan de l’adhésion à la IIIe Internationale, délégué au congrès fédéral de Toulon, le 19 décembre 1920, il vota la motion Cachin-Frossard. Premier secrétaire de la section communiste de La Cadière, il présida, en mars 1921, la première réunion publique de celle-ci avec Marguerite Faussecave. Il quitta La Cadière en février 1922.
Mari acheta le "Bar américain", place Martin Bidouré, dans le populeux quartier du Pont-du-Las, à l’ouest de Toulon. Il devint peu après secrétaire de la section communiste de Toulon. De nombreuses réunions se déroulaient dans son établissement (ainsi, la réunion préparatoire au congrès national, le 24 septembre 1922, avec Louis Sellier). Son café fut le siège de la permanence électorale communiste lors des élections pour le conseil d’arrondissement, les 14 et 21 mai 1922, où le mutin de la mer Noire, Louis Badina, était présenté contre le conseiller sortant, le socialiste SFIO, Jules Graziani. En tant que secrétaire général de la section communiste toulonnaise, délégué au congrès national de Lyon (20-24 janvier 1924), il fut proposé par la section communiste comme candidat aux élections législatives, mais le congrès fédéral de Carnoules, le 17 février, rejeta cette proposition. Toussaint Flandrin, dans son intervention, lui reprocha d’avoir abandonné ses fonctions de secrétaire "sans motifs plausibles" et d’avoir fait baptiser son enfant, épisode caractéristique des affrontements entre les communistes venus des milieux anarchistes et les anciens socialistes, au sein de la section communiste toulonnaise. Il participa à toute la campagne dans la circonscription et porta à plusieurs reprises la contradiction au candidat socialiste Pierre Renaudel.
Marius Mari était marié. Le couple avait trois enfants.
Après avoir vendu son café, Marius Mari acheta un bar-tabac dans le centre de la ville. La régie ne lui accorda pas la gérance des tabacs. Marcel Cachin, qui était intervenu, lui indiqua que ce refus avait des motifs politiques. Il retrouva son ancien emploi aux "Dames de France" et fut affecté comme receveur dans la région de Brignoles (1925-1928).
Mari profita alors de ses déplacements professionnels pour, en relation avec les communistes brignolais et Charles Gaou , répandre les idées communistes dans de nombreux villages du nord-ouest varois ; il était connu sous le pseudonyme de "Robert". Gabriel Barbarroux indiquait que Mari avait lu une motion contre la guerre du Maroc à Tourves, le 8 août 1925. Il participa, quelques jours plus tard, au congrès ouvrier et paysan de Marseille. Secrétaire de la cellule communiste de Brignoles, il anima la campagne pour obtenir la libération de Perrin, Gaou et <Marius Magne, militants communistes condamnés pour leur action contre la guerre du Maroc. Il présida notamment le rassemblement de Brignoles, le 11 novembre 1926, suivi d’une manifestation de rues. En raison de ces activités, il fut inscrit sur le carnet B (troisième groupe). Toutefois, selon certaines sources, il y figurait depuis octobre 1922.
Marius Mari quitta Brignoles pour s’installer au Beausset, le 1er avril 1928 où il acheta le café et l’hôtel de France. Pour s’y consacrer, il ralentit ses activités militantes. Toutefois, sur décision du comité du rayon communiste, candidat aux élections pour le conseil général dans le canton de Salernes en 1931, il obtint, le 8 octobre, 141 voix sur 992 inscrits. Arrivé en troisième position, sans contact réel avec les communistes locaux, en dépit de la tactique électorale du Parti communiste, il se retira. Le dimanche suivant, le conseiller général sortant, maire de Salernes, Gabriel Esbérard , ancien socialiste SFIO fut battu, grâce à l’apport de ses voix, par un radical-socialiste.
Le Parti communiste n’était pas organisé au Beausset. Les conséquences de la crise agricole créaient des occasions d’affrontements sérieux dans le conseil municipal à majorité socialiste SFIO, puis socialiste de France. Au début de 1934, à la suite du refus du maire de "soutenir une juste compensation" pour les victimes des calamités et de désaccords au sujet des dépenses à engager pour les travaux d’adduction d’eau, un élu démissionna. Des vacances (décès et démission) provoquèrent des élections complémentaires. Une liste "républicaine-socialiste" de cinq candidats, dont Marius Mari était le seul communiste, se présenta. Il arriva en deuxième position, le 6 mai 1934, avec 209 voix sur 558 inscrits. Le 19 mai, Rouge-Midi, hebdomadaire communiste régional, saluait cette victoire dans un des fiefs du député Renaudel.
_Pour le renouvellement du conseil municipal de l’année suivante, Marius Mari constitua une "liste antifasciste et de défense des intérêts locaux" comprenant de nouveaux candidats classés par le sous-préfet "républicains-socialistes" et "socialistes" (selon Mari, il y avait trois membres du Parti communiste). Le maire sortant ne se représentait pas sur la liste de neuf conseillers municipaux sortants. Le 5 mai 1935, Mari arriva largement en tête avec 307 voix sur 565 inscrits et devint maire. Le sous-préfet commentait ainsi "[…] les éléments de droite, auquel il avait su adroitement inspirer confiance ayant fait bloc sur sa liste pour écarter de la mairie la municipalité Rougier qui s’était rendu impopulaire par son incurie." Cette victoire couronnait aussi son opposition résolue, au sein du conseil municipal, au projet d’adduction d’eau qu’il jugeait trop coûteux et à la construction d’une maison de tolérance sur le territoire communal.
Marius Mari devint l’un des "hommes forts" du canton. Déjà, lors de l’élection au conseil d’arrondissement, le 7 octobre 1934, il avait bénéficié d’un courant de sympathie parmi ces populations qu’il connaissait bien (423 voix sur 2 383 inscrits). Candidat de l’unité antifasciste, vivement soutenu par le maire socialiste de La Cadière, son ami Athanase Bonifay, au deuxième tour, il ne fut battu que de 60 voix (685 voix). Le Parti communiste renforça son influence lors des deux élections de Jean Bartolini au siège de député. Mari en bénéficia lors de l’élection pour le conseil général. Arrivé en tête le 17 octobre 1937, avec 613 voix sur 2 404 inscrits, il fut élu le dimanche suivant avec 933 voix mais tous les électeurs socialistes ne se reportèrent pas sur le candidat de Front populaire, en raison de son passé socialiste. Le sous-préfet le considérait comme un bon administrateur et expliquait sa popularité, "très actif et entreprenant, accueillant pour tous", s’appliquant "de bonne grâce en de démarches souvent couronnées de succès, à rendre maints services à ses administrés".
_Pour se consacrer à ses mandats, Marius Mari plaça peu après son café en gérance, conservant seulement son hôtel, qu’il vendit en 1940 pour acheter une propriété. Il lança alors une affaire de courtage de vins qui devait très vite prospérer.
Élu le 27 octobre 1937 au conseil général secrétaire par la majorité de Front populaire, Marius Mari accéda à la commission départementale l’année suivante. Membre de la troisième commission (agriculture, Instruction publique, vœux) et de la commission de l’Hydraulique, il faisait partie de la commission spéciales des habitations à bon marché, de la commission sanitaire, de la commission de réforme des chemins de fer d’intérêt local et des tramways. Membre du conseil d’administration de l’Office départemental des pupilles de la Nation du Var, du syndicat des communes du littoral et du comité départemental du Bois, il devint le 14 décembre 1937 membre du conseil départemental de l’Assistance publique et privée. Responsable de la fraction communiste, il présenta au conseil général, avec ses camarades, un vœu pour aider les travailleurs, les artisans en difficulté, les ouvriers agricoles en chômage, plutôt que d’accorder, comme le proposaient les élus socialistes majoritaires, une part plus importante aux œuvres sociales, critique directe de la gestion habituelle des socialistes. D’autre part, le même jour, ils demandèrent une aide plus importante à la République espagnole. Dans le débat consacré, le 14 décembre 1937, au transfert de l’Ecole normale d’instituteurs de Draguignan à Toulon, un élu ayant critiqué les enseignants, il prit la défense de ces derniers. Le 5 avril 1938, il s’opposa au plan de réaménagement des transports départementaux défendu par les socialistes.
Lors du premier congrès de la région communiste du Var tenu à La Seyne le 14 février 1937, Marius Mari se montra hostile à la politique du Front populaire, où, selon ses propos analysés par la police, le Parti communiste n’avait rien à gagner. Membre du comité de défense paysanne, le 29 juillet 1939, il fut chargé de s’occuper de la question de la répartition des sols pour le questionnaire projeté sur la situation de la paysannerie varoise.
_Le début de la guerre correspondit à une période controversée de sa vie militante. Selon son propre témoignage, lors de la session de l’automne 1939, Marius Mari proposa à ses collègues socialistes, Léon Chommeton et Gabriel Barbarroux qui avaient, au début des années 1920, critiqué les orientations de l’Internationale socialiste, de faire une démarche commune pour protester contre l’arrestation du conseiller général communiste, le député Gaou. Après le refus de ces élus, il décida de ne plus participer aux réunions du conseil général. Selon la préfecture, Mari avait déclaré, dès le 2 septembre 1939, être Français avant tout et n’avoir plus rien de commun avec le Parti communiste qui aurait dû, selon lui, prendre position contre le Pacte germano-soviétique. Lors d’une discussion avec le conseiller général socialiste Paul Lemoyne, le 16 octobre, il confirma cette désapprobation. Dans une lettre au préfet, le 3 novembre 1939, il exprima à nouveau ce désaccord. Il aurait alors voté au conseil général, le 16 novembre 1939, un ordre du jour condamnant le pacte. Le commissaire de police de Toulon, qui souvent faisait preuve de perspicacité dans ses analyses politiques, indiquait, le 28 octobre 1941, dans son rapport : "dès la dissolution du Parti communiste, dont cependant il ne repoussa pas publiquement la position au début de la guerre, il se cantonna dans une prudente réserve, s’abstenant de toute activité politique et se consacra exclusivement à l’administration de sa commune" et il ajoutait "Au début de la guerre, il adressa des appels à la population pour préconiser le calme et le sang-froid et offrit, aux frais de la mairie, un vin d’honneur aux officiers des troupes cantonnées au Beausset. A cette occasion, il prononça une allocution mesurée, toute de circonstance, il est vrai, dans laquelle faisant abstraction de toute doctrine politique, il invita les français à renoncer à leurs dissensions pour se consacrer à la défense du pays. Son attitude demeura dès lors correcte, durant les hostilités, à telle enseigne qu’il fut maintenu en fonction jusqu’au 23 février 1940."
_Les autorités militaires (gendarmerie et préfecture maritime) demandèrent, à plusieurs reprises, des sanctions contre Mari. Selon son témoignage, convoqué par le préfet, en janvier 1940, il déclara maintenir son attachement au Parti communiste. Finalement, deux arrêtés du conseil interdépartemental de préfecture, des 15 et 23 février 1940, prononcèrent sa déchéance de conseiller général et de maire (il avait présidé cinq séance du conseil depuis septembre 1939).
_Marius Mari entra en contact avec les communistes internés au centre de séjour surveillé de Chibron (commune de Signes). En dépit de sa déchéance, il continuait à conseiller ses anciens administrés. Les membres de la délégation spéciale, mise en place au Beausset, dont certains l’avaient soutenu en 1935, s’en inquiétèrent. La gendarmerie, le 27 août 1941, notait qu’il se livrait à une propagande contre le maréchal Pétain. Mari en outre, selon son témoignage, reçut la visite de Gabriel Péri*. Le commissaire de police résumait la situation : "On reconnaît que M. Mari ne se livre pas, au grand jour, à une critique de la politique gouvernementale, étant bien trop intelligent et rusé pour se compromettre imprudemment". Il concédait toutefois qu’il animait "des parlottes discrètes" et qu’il encourageait les jeunes à ne pas se laisser embrigader dans les groupes en constitution. Marius Mari fut alors astreint à résidence surveillée à Comps, dans le Nord du département, par arrêté préfectoral du 8 novembre 1941.
Pour des raisons familiales et pour la gestion de ses affaires, Marius Mari obtint la possibilité de séjourner dix jours au Beausset en octobre 1942. Différentes autorisations allant dans le même sens lui furent accordées par la suite. Après qu’il en eut fait la demande, le préfet l’autorisa à quitter Comps, le 11 février 1943, lui interdisant de résider dans l’arrondissement de Toulon. Mari, selon son témoignage, continua à revenir illégalement au Beausset et reprit contact avec ses amis souvent engagés dans la Résistance. Il eut notamment des relations avec les responsables d’un poste de radio implanté dans la région du Brulat. Après plusieurs enquêtes et plusieurs protestations, le sous-préfet de Toulon demanda, le 10 juin 1944, la fin de cette situation ; affirmant que Mari bénéficiait d’une autorisation préfectorale pour se rendre au Beausset trois jours par quinzaine — ce que Mari nia dans son témoignage — il conclut : "M. Mari a profité de chacun de ses voyages au Beausset pour reprendre ostensiblement son activité politique. Disposant encore d’une certaine autorité dans la commune, il excite les esprits et s’efforce de créer des difficultés à la municipalité actuelle."
Dans sa circulaire électorale (Rouge-Midi, 20 septembre 1945, Marius Mari indiquait qu’il avait vécu dans l’illégalité depuis la fin de 1943 avec ses fils, réfractaires du Service du travail obligatoire. Il ajoutait avoir repris contact avec le Parti communiste et la Résistance dans le Haut-Var et les Basses-Alpes et participé à la renaissance des cellules communistes dans les villages de l’ouest varois. Pendant son séjour à Comps, selon les renseignements généraux, "il n’a jamais manifesté ses opinions en public". Interrogé par la gendarmerie en août 1942, il affirmait "qu’il était toujours communiste". Enfin, sa circulaire électorale précisait : "Déjà recherché par la police de Vichy, il est, en mai 1944, traqué par la Gestapo à laquelle il échappe par miracle le 12 août 1944."
Revenu, le 20 août 1944 au Beausset, avec les premières troupes alliées, Marius Mari devint rapidement président du comité local de Libération et reçut à ce titre le général de Montsabert. La composition de la délégation municipale provisoire qu’il présidait à partir du 8 septembre 1944, fut ratifiée par le conseil départemental de Libération, le 26 septembre.
Candidat à la tête d’une liste "d’union patriotique antifasciste" le 29 avril 1945 aux élections municipales, Marius Mari arriva en tête avec 653 voix sur 1 274 inscrits. Redevenu maire, il fut réélu dans ces fonctions les 19 octobre 1947 et 26 avril 1953 (sans adversaire cette dernière année). Son action à la tête de la municipalité à partir de 1935 avait permis maintes réalisations d’urbanisme (une place, une déviation, le goudronnage, la construction d’un hôtel des postes après l’achat du terrain décidé en juin 1939, d’une perception, aménagement d’un stade, assainissement). Pour les écoles, le budget de fonctionnement fut augmenté fortement et un projet de construction d’un groupe scolaire fut examiné par le conseil à partir d’avril 1938).
En revanche, Marius Mari ne retrouva pas son siège au conseil général en 1945. Arrivé en tête au premier tour, le 23 septembre 1945, avec 1 551 voix, il fut battu par le candidat socialiste SFIO Bonifay pour qui, la droite locale qui n’avait pas de candidat, appela à voter, Mari réunissant au deuxième tour, 1 742 voix. En 1951, candidat de l’URRA, il arriva en deuxième position avec 1 229 voix sur 5 137 inscrits au premier tour, le 15 octobre. Le curé du Beausset, candidat RPF, se désista pour le conseiller sortant socialiste qui fut élu au deuxième tour, Mari obtenant 1 320 voix. Après le décès de Bonifay, en 1955, il se représenta, une dernière fois, le Parti communiste français dans une élection cantonale et fut à nouveau battu, le 17 avril, avec 1 904 voix sur 5 282 inscrits.
_Président du "cercle du 24 février", Marius Mari jouissait toujours d’une forte position personnelle au Beausset. Depuis la Libération, il avait cédé son affaire de courtage en vins à son fils et s’occupait d’affaires immobilières.
_Marius Mari, selon son témoignage, avait décidé de ne pas être candidat aux élections municipales de 1959. Il pensait que son premier adjoint Gabriel de Combret à qui il laissait de nombreuses responsabilités lui succèderait. Ce dernier, docteur en droit, ancien membre du cabinet ministériel de Maurice Thorez, membre de l’Union progressiste était devenu son adjoint en 1947 à la demande du PCF. Mari espérait que de Combret composerait une liste comprenant des communistes. Mais la fédération du PCF qui jugeait l’évolution de de Combret trop favorable au gaullisme s’opposa aux intentions de Mari et exigea qu’il se présente, avec d’autres communistes, contre la liste de son adjoint. D’autres témoignages donnaient une explication différente. Mari ne s’entendait plus avec son adjoint qui constituait pour le PCF un allié utile. Contre l’avis de la fédération, comptant sur son prestige personnel, il pensait en se présentant pouvoir écarter son adjoint. Plus tard, la direction de la fédération du PCF citait la perte de la mairie du Beausset comme un exemple de sectarisme communiste. Le 8 mars 1959, la liste de Mari obtenait une moyenne de 603 voix sur 1 443 inscrits, distancée de cent voix par la liste de Combret.
_Marius Mari, président honoraire du cercle du 24 février, quitta Le Beausset pour s’installer à Toulon. Il confia en 1970 des souvenirs pour une plaquette éditée par les soins de la Fédération du Var du PCF. Il vécut ses dernières années dans le quartier de La Palasse. Il décéda à l’hôpital de La Garde.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat. F7/13021, 13107. — Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/10803. — Arch. Dép. Var, 2 M 5.280, 292, 294, 6.25, 7.32.1, 35.1, 4 M 53, 59.4.1, 4.4, 7 M 12.2, 18 M 88, 3 Z 2.2, 5,10, 15, 23, 3 Z 4.19, 3 Z 4.28-29, 30, cabinet. — Arch. Com. Le Beausset. — Arch. privées M. Mari. — Renseignements fournis par l’intéressé. — Notes de la société Paris-France et de Jean-Marie Guillon. — 1920-1970. PCF. Souvenirs de vétérans varois du Parti communiste français, Toulon, 1970. — DBMOF, notice par J. Girault.