Par Rachel Mazuy
Né le 4 juillet 1885 à Perrecy-les-Forges (Saône-et-Loire), mort le 25 février 1945 à Sachsenhausen (Allemagne) ; dessinateur de presse.
Fils de menuisier, il apprit le dessin chez le père Beaujard à Génelard (Saône-et-Loire). À dix-huit ans il était ébéniste restaurateur de meubles d’art à Paris. Mobilisé en 1914, il fut fait prisonnier. Après cinq ans de captivité, il publia ses dessins d’Allemagne. Il collabora activement au Libertaire en 1923-24, relayant en fait André Claudot. En 1931 parut Les Chevaliers de la crosse en l’air. On rencontre les dessins politiques de ce pacifiste convaincu dans le Libertaire (1923 à 1932), l’Humanité (1922, 1923, 1932), la Caserne (1923), la Lutte antireligieuse et sociale (1932) et La Gueule Noire, journal satirique et anticlérical qu’il créa en 1924 et qui parut jusqu’en 1937.
Pendant l’Occupation Marix fabriqua des faux papiers. Il fut arrêté en avril 1944 et fut d’abord interné en Pologne au camp de Sonnenburg. Envoyé à Sachsenhausen le 26 novembre 1944 pour intégrer le Kommando Heinkel, il mourut dans le camp le 25 février 1945.
Par Rachel Mazuy
ŒUVRES : Alexis Piron, Marix, Georges des La Fouchardière (préface), Les Badinages de Piron, poésies, bons mots, chansons, contes, Paris, Radot, 1927.— René Devilliers, Marix, Georges de La Fouchardière (préface), L’œuf d’éléphant, Paris, Édition du loup, 1928 — Guy de la Meulayère, Marix, L’Andouille ficelée, Paris, Établissements Busson : A. Quignon éditeur, 1930.
SOURCE : Arch. Dép. de Saône-et-Loire. — Le Journal de Saône-et-Loire, 1er novembre 2020. — La Physiophile (Montceau-les-Mines) N° 86 juin 1977. — Notes de Michel Dixmier, Hubert Louis et Rachel Mazuy.