MARQUAND Achille, Marius, Jean

Son père Marius, Joseph Marquand, né le 26 mars 1863 à Bandol, fils d’un marin et d’une revendeuse, était patron pêcheur. Élu conseiller municipal en 1922, il entra en conflit avec le maire Henri Suquet, plus engagé dans le socialisme. Il se représenta aux élections municipales de 1929 sur une liste « républicaine d’union locale » qui fut battue.

Achille Marquand, marin, présidait en 1924 le cercle du Progrès social de Bandol qui participait à la Fédération des cercles rouges du Var. Devenu secrétaire de la section socialiste SFIO, lors de la fermeture de l’école primaire supérieure de Bandol, l’hebdomadaire socialiste Le Réveil du Var, le 9 juin 1927, annonçait que son poème en alexandrins « Mon calvaire ou l’abandon d’une EPS… », faute de place ne pouvait être publié. Il représenta la section de Bandol au congrès fédéral du Parti socialiste SFIO en 1930.

Devenu garde-maritime aux Salins d’Hyères, il siégea en 1938 à la commission exécutive de la section hyéroise du Parti socialiste SFIO.

Après la guerre, Marquand, employé au ministère des Anciens combattants à Marseille (Bouches-du-Rhône), militant des groupes “Force Ouvrière“, devint lors de sa création, le 28 janvier 1948, secrétaire général du syndicat CGT-FO des employés du ministère des Anciens combattants et victimes de guerre à Marseille.
Il siégeait également au bureau de l’Union départementale CGT-FO des Bouches-du-Rhône depuis mars 1948. En mai 1951, il fut reconduit dans cette fonction.