Par Roland Andréani
Né le 27 juin 1872 à Tours (Indre-et-Loire), mort le 28 juillet 1947 à Cressensac (Lot) ; docteur en médecine ; militant socialiste SFIO.
Le fils du représentant de commerce Charles Martin et d’Eugénie Clémence Bihourd a joint les patronymes de ses parents. Reçu docteur en médecine à Paris en 1910, il avait épousé le 19 décembre 1907 à la mairie du 5e arrondissement, l’institutrice Hélène Jeanne Viallettes, sans profession une fois le couple établi à Illiers (Eure-et-Loir) en 1911. Le ménage s’accrut d’une seconde fille née le 21 février de l’année suivante, avant de faire face à l’affectation du père à l’hôpital d’Issoudun (Indre) pendant la guerre.
Lorsqu’il fut présenté aux élections législatives du 16 novembre 1919 par la fédération socialiste d’Eure-et-Loir, Martin-Bihourd était délégué cantonal d’Illiers et ancien président de la section chartraine de la Ligue des droits de l’homme. Il ne s’attarda pas dans le département, se trouvant installé dès 1921 à Cressensac (Lot), sans doute pour se rapprocher de la Corrèze natale de son épouse. Il continua à militer à la SFIO, participant à la souscription pour le Populaire en 1926, présidant une réunion de propagande à Gourdon (Lot) le 30 mars 1935.
Par Roland Andréani
SOURCES : Arch. Dép. Indre-et-Loire, état civil de Tours ; recrutement militaire, classe 1892, matricule 1638. — Arch. Paris, état civil du Ve arrondissement. — Arch. Dép. Eure-et-Loir, recensement d’Illiers, 1911, p. 5 ; état civil d’Illiers. — Arch. Dép. Lot, recensements de Cressensac, 1921, 1926, 1931. — Le Travailleur d’Eure-et-Loir et de l’Eure, 1er novembre 1919 p. 1. Le Populaire, 1er avril 1926 p. 4, 5 avril 1935 p. 6 (BNF Gallica).