MARTY Henri

Fils d’un cultivateur devenu cheminot à la compagnie du Paris-Orléans à Limoges (Haute-Vienne) et d’une cultivatrice, Henri Marty fut élève à l’École normale d’instituteurs puis instituteur à Folles et secrétaire de mairie.

Henri Marty adhéra au Syndicat national des instituteurs (CGT) au début des années 1930. Membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs unifié après 1936, il fit grève le 30 novembre 1938 et subit une retenue de huit jours de traitement. Marié en avril 1933 à Limoges avec une institutrice, il enseignait à La Barre.

Après avoir été instituteur et secrétaire de mairie à Saint-Gence, Henri Marty enseigna jusqu’à sa retraite au cours complémentaire du Pont Neuf à Limoges. Divorcé, il se remaria en juillet 1963 à Paris (XIXe arr.).

En 1949, Henri Marty, responsable du Syndicat des secrétaires de mairie instituteurs en Haute-Vienne, lors congrès de Dijon, se montra très favorable à la création de la Mutuelle de retraite des secrétaires de mairie instituteurs (MRSMI) et accéda à sa vice-présidence en 1954. Dans un article de L’École libératrice, le 10 février 1956, intitulé « La mutuelle retraite des instituteurs », se présentant comme le président de l’Union nationale des retraités, il rendit compte de l’extension de la mutuelle à tous les instituteurs. Il devint président de la Mutuelle en 1958, à la demande de Charles Rouchon*, président sortant. En 1968, il quitta volontairement la présidence, mais la mort en août 1970 de son successeur, Georges Aulong, provoqua son retour à la présidence de la mutuelle, devenue Mutuelle retraite des instituteurs et fonctionnaires de l’Éducation nationale (MRIFEN). Il associa René Teulade* à la direction en 1972 et lui laissa la présidence en 1974.

Ses obsèques furent uniquement civiles.