MARY Simon, Brandt

Fils d’un ouvrier de l’Arsenal maritime de Toulon, frère aîné de François Mary, Simon Mary reçut tous les sacrements catholiques. Pensionné de guerre (blessé à la face), il se maria à Toulon en août 1921. Menuisier à la Compagnie du gaz, il habitait le quartier Siblas où demeuraient son frère et de nombreux travailleurs de la compagnie. Il faisait partie du comité de soutien de Victor Brémond pour l’élection législative de 1936. Membre de la commission exécutive de l’Union locale CGT en 1934-1935, réélu après la réunification, il ne fut pas renommé après le congrès des 24-25 avril 1937, obtenant seulement 43 voix. L’année suivante, il prit une part active dans la campagne pour l’indépendance du syndicalisme.

Simon Mary participa à la réunion clandestine syndicale, au début de 1942, au siège de la caisse « Le Travail », prélude à la reconstitution d’une organisation syndicale réunifiée. Membre du conseil d’administration de la section toulonnaise du Parti socialiste SFIO, il figura sur la liste d’« action républicaine et socialiste » pour les élections municipales du 19 octobre 1947.