MASSAL Maurice

Maurice Massal, papetier à Pont-Sainte-Maxence (Oise), devint secrétaire de l’Union locale CGT lors de sa fondation en 1936 et siégea à la commission exécutive de l’UD-CGT en 1938-1939. Il se présenta lors d’une élection municipale partielle en 1939 sous l’étiquette SFIO et obtint 257 voix sur 849 suffrages exprimés et 1 049 inscrits.

Prisonnier en 1940 puis libéré, il participa à la mise en place de la Charte du Travail dans l’Oise. Cependant, fin 1943, il rejoignit la Résistance et devint en 1944 président du Comité local de Libération et fut nommé membre de la délégation spéciale chargée d’administrée la ville le 28 septembre 1944.
Il retrouva ses fonctions à l’Union départementale des syndicats CGT en novembre 1944.

Candidat aux élections municipales d’avril-mai 1945, il fut battu. Il échoua à nouveau en 1947 avec toute la liste communiste sur laquelle il figurait. Son action pendant la guerre lui aurait valu, localement, de nombreuses critiques. Maurice Massal se retira alors de la vie publique mais y revint en 1971 en tant que conseiller municipal élu sur une liste d’Union de la gauche. Il adhéra peu après au Parti communiste. Il n’y appartenait plus lorsqu’il mourut. Ses obsèques furent civiles.