MATHIS Louis

Par Jean-Luc Pinol

Né le 21 novembre 1883 à Paris, Louis Mathis était ouvrier cimentier. Syndicaliste révolutionnaire, il travailla en 1921 dans une entreprise de Valenciennes (Nord) avec Broutchoux. Tous les cimentiers de l’entreprise étaient de la région parisienne et avaient constitué une association « L’Hirondelle ». Ils professaient tous des « opinions communistes ou anarchistes ».

En juin 1925, Mathis représenta le syndicat des carriers-plâtriers de la Seine, au congrès de Lyon organisé par la majorité de la Fédération unitaire du Bâtiment qui venait de rompre avec la CGTU. Au cours des débats, il défendit la motion L. Boisson, favorable à « l’autonomie provisoire » et déclara : « Entre ces deux CGT allons-nous rester dans la position où nous sommes, c’est-à-dire l’autonomie fédérative pour conserver les conceptions du syndicalisme révolutionnaire ? Le meilleur moyen serait dans ce cas d’établir une liaison avec les différents syndicats autonomes en attendant que l’unité se réalise dans la vie nationale. »

Le 1er mars 1927, il fut l’un des orateurs d’un meeting organisé par le syndicat unique du Bâtiment (SUB) de la Seine, organisation affiliée à la CGT-SR.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article121064, notice MATHIS Louis par Jean-Luc Pinol, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 26 décembre 2019.

Par Jean-Luc Pinol

SOURCES : Arch. Nat. F7/13651 et F7/13652. — Compte rendu du congrès cité.

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