MAURI Jean, Joseph

Par Jean Sagnes

Né le 14 août 1901 à Abeilhan (Hérault), frère d’Édouard Mauri , Jean Mauri, domicilié à Magalas, adhéra au Parti communiste en 1923 au retour du service militaire. Comme son père, il exerçait la profession de régisseur de domaine viticole, ce qui n’allait pas sans lui poser de sérieux problèmes étant donné son activité politique. Adhérent jusqu’en 1930-1931 à la cellule de Béziers, il créa une cellule communiste à Magalas puis dans les communes environnantes des cantons de Roujan et de Servian. De 1931 à la guerre, il fut secrétaire de la cellule de Magalas et d’une section qui englobait une quinzaine de communes.

Au début de 1941, il fut arrêté et emprisonné successivement à Montgey (Tarn), Rivel (Aude), Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), Saint-Michel-de-Toulouse (Haute-Garonne) et à la citadelle de Sisteron (Basses-Alpes) d’où il fut libéré avec les autres détenus le 12 juillet 1944 par les FTPF. Il rejoignit alors le maquis des Basses-Alpes. En août 1944, il devint président du comité de Libération puis de la délégation spéciale de Magalas. Aux élections municipales d’avril 1945, il fut élu maire et réélu en 1947 ; il le demeura jusqu’en 1953. Jusqu’en 1970 environ, sans cesser d’avoir des responsabilités politiques, il fut président de la cave coopérative de vinification.

Jean Mauri s’était marié à Magalas en décembre 1934.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article121212, notice MAURI Jean, Joseph par Jean Sagnes, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 25 août 2016.

Par Jean Sagnes

SOURCES : Le Travailleur du Languedoc, 1945-1953. — Entretien avec Jean Mauri. — État civil.

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