MAURIN Jean

Par A. Ayache

Socialiste révolutionnaire et trotskyste, ami de Jean Bernardini , Jean Maurin, ouvrier électricien, appartenait à la section SFIO de Fès qui entretenait des contacts étroits avec les Jeunes nationalistes marocains dont elle appuyait les revendications. Ces positions, que Paul Chaignaud approuvait, irritaient Jean-Baptiste Léonetti. Maurin ne fut jamais inscrit au Parti communiste contrairement à ce qu’affirment les rapports de police. Il fut en 1936-1937 secrétaire administratif de l’Union locale des syndicats de Fès et anima le mouvement de grèves de janvier-février 1937 dans le bâtiment, les autobus, les minoteries. En 1938, il semble n’avoir plus eu aucune responsabilité syndicale et avoir quitté le Parti socialiste pour former avec quelques camarades le Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP).

Il fut arrêté et interné à Bou Denib (Sud-marocain) du 3 juillet 1941 au 1er décembre 1942.

Il y a identité avec Jean Maurin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article121251, notice MAURIN Jean par A. Ayache, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 9 décembre 2020.

Par A. Ayache

SOURCES : Albert Ayache, Histoire du mouvement syndical au Maroc, tome I, 1919-1942. — Albert Ayache, « Les Communistes du Maroc et les Marocains », in Cahier du Mouvement social, n° 3, 1978.

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